Initiation des jeunes à l’horticulture

Dans son Plan de développement 2012-2016, la Fédération des sociétés d’horticulture et d’écologie du Québec s’est donnée comme première orientation de développer la pratique de l’horticulture. Elle désire accroître les connaissances générales et pratiques des jeunes dans la culture et le soin des plantes avec son programme "Initiation des jeunes à l’horticulture".
La Fédération des sociétés d'horticulture et d'écologie du Québec (FSHEQ) puise, à même son budget de fonctionnement, les sommes accordées aux sociétés d’horticulture et aux comités d’embellissement qui en font la demande.

Le comité responsable de la Fédération a analysé tous les projets soumis en tenant compte des critères suivants : conformité du projet avec les objectifs du programme, collaboration avec une société d’horticulture, implication des enfants, originalité des activités qui nourrissent le projet et budget réaliste et précis servant au matériel de base.

Cette année la Société d'horticulture et d'écologie du Grand Jardin Vert - Piedmont en était à sa première participation au programme Horti-Jeunes de la Fédération. Son projet a été soumis dans les délais prescrits, il a présenté de beaux objectifs et les prévisions budgétaires ont été bien détaillées. Le comité responsable de la Fédération a accordé à son projet "Lombricompostage" -Réduire c’est agir » une somme de 200.00 $ pour sa réalisation.
La Shé du Grand Jardin Vert - Piedmont a donné aux jeunes la chance de découvrir ce monde fascinant qu’est le lombricompostage et elle continuera de s'impliquer auprès de la relève.

Jardiner en bac et sol vivant

Conférence de Maxime Gagnon et Jérémie Gagnon - mardi 18 mars 2014
Une salle comble, des jardiniers heureux et comblés !

Le 18 mars dernier, la Société d'horticulture et d'écologie du Grand Jardin Vert - Piedmont accueillait Monsieur Maxime Brochu, paysagiste et Monsieur Jérémie Gagnon, permaculteur, de l'entreprise Paysage Comestible et Faunique PERMABITAT à titre de conférenciers sur le jardinage en bac et sol vivant. Par leur passion, Maxime Brochu et Jérémie Gagnon ont su captiver l'auditoire.

En 2013, Maxime Brochu, un jeune entrepreneur passionné, s’associe à son frère Dany-Pierre Brochu, ainsi qu’à Jéremie Gagnon, un jeune permaculteur débordant de connaissances, pour fonder Permabitat, une entreprise d’aménagement paysager nouveau genre.


Permabitat offre à la population des Laurentides de se nourrir sainement et localement tout en mettant en valeur la biodiversité de l’environnement et leurs services écologiques. Permabitat se spécialise dans la réalisation de paysages comestibles et fauniques durables et autosuffisants en mettant de l’avant les concepts de permaculture et de jardinage écologique.

Que ce soit pour un projet de plate-bande, de potager, de serre, ou pour un projet de jardin d’eau ou encore de forêt nourricière, Permabitat propose d’innombrables idées, un savoir-faire digne de confiance, ainsi que plusieurs produits et accessoires uniques. Permabitat offre une variété impressionnante de semences, boutures et plants biologiques du patrimoine et anciens, un fertilisant et un paillis qui encouragent le sol vivant, des accessoires de jardin faits à la main, mais aussi plusieurs modèles de nichoirs et d’abris fauniques qui invitent les animaux à occuper le paysage. Permabitat, c’est une vocation d’éduquer et de sensibiliser la population aux problèmes environnementaux auxquels nous pouvons nous attaquer collectivement et localement en changeant comment nous aménageons notre paysage.

La Société d'horticulture et d'écologie du Grand Jardin Vert - Piedmont a remercié sincèrement les deux jeunes entrepreneurs pour la qualité de leur conférence.

 

Cultivons l'ail !

Ail, ail, ail ! L'ail que nous plantons à l'automne nous rappelle que la saison prochaine commence déjà pour les jardiniers

Une espèce d'oignon de la famille des Liliacées, d'une odeur et d'un goût très forts, composé de plusieurs petites gousses réunies sous une enveloppe commune.

L'été, il est assez facile de se procurer de l'ail québécois dans les marchés publics, dans les stands à légumes dans les villages ou bien encore dans certaines fruiteries bien connues. Nous pouvons également cultiver notre ail.

Pourquoi cultiver de l'ail ?

L'ail pousse vraiment bien sous notre climat. C'est un véritable plaisir pour les jardiniers de le cultiver. Au moment où nous fermons notre jardin, l'ail que nous plantons nous rappelle que la saison prochaine commence déjà pour les jardiniers.

Vertdemain, une petite entreprise agricole située dans la région de Lanaudière privilégie l’ail rouge d’automne à tige dure de type Music, il est réputé facile de culture, des plus prolifique et très rustique à nos hivers rigoureux. Ce cultivar peut résister jusqu’à –45º Celsius s'il est convenablement paillé). Voir : www.vertdemain.ca

À l'automne : Chez nous c'est à la-mi octobre que nous devrions planter l'ail qui exige un sol riche en matière organique et surtout un sol bien drainé qui retiendra une certaine humidité. Nous avons là un bon départ. Nous préparons le sol pour l’aérer un peu, incorporons 1 à 2 pouces de compost et nous enlevons toutes les mauvaises herbes.

Mieux vaut choisir de grosses gousses, nous laissons la peau qui a l'apparence du parchemin et nous plantons les gousses la pointe vers le haut en respectant les distances suivantes : de 2 à 3 pouces de profondeur, de 5 à 6 pouces entre les plants et de 20 à 30 pouces entre les rangs. Ce qui est très important c'est de planter une gousse par trou, pas plus.

Avant l’hiver : Dans notre coin de pays, les spécialistes nous recommandent d’appliquer 3 à 4 pouces de paillis (de feuilles mortes ou de paille) sur notre plantation après la première grosse gelée afin de la protéger contre le gel de nos hivers. Nous devrons retirer ce paillis tôt au printemps (en avril) pour permettre au sol de se réchauffer, nous pourrons remettre ce paillis ensuite entre les plants pour limiter les mauvaises herbes et garder ainsi une bonne humidité dans le sol.

Lorsque la neige commence à fondre (au grand désespoir des skieurs, des
planchistes et des raquetteurs), nous verrons poindre vers le ciel les tiges d’ail
qui sont souvent les premières à redonner vie au jardin et aux jardiniers !!

Ensuite, l’entretien à donner à notre plantation d'ail est simple, bien désherber et
arroser au besoin.

La récolte : Nous devrions récolter l'ail neuf (9) mois plus tard, c'est-à-dire vers la
mi-juillet.

Amusons-nous en jardinant, il ne faut surtout pas que ça devienne une corvée.

En cuisine, un peu d'ail, ici et là, et tout goûte bon !!

Chroniques horticoles


Les plantes envahissantes

Certaines plantes peuvent causer beaucoup de torts lorsqu’elles ne sont pas contrôlées. Facile à dire, mais encore faut-il être en mesure de les identifier et de savoir quoi faire lorsqu’il y en a sur notre propriété. Voici un guide qui vous aidera à identifier trois des plantes les plus envahissantes. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à entrer en contact avec nous.

L’herbe à poux


Comment identifier l’herbe à poux?

L’herbe à poux atteint une hauteur moyenne de 70 cm. Sa tige, couverte de poils, est surmontée de feuilles d’un vert grisâtre, minces et étroitement découpées. Elles sont opposées à la base et alternent dans le haut. Pendant les mois de juin et de juillet, la plante se garnit de petites fleurs vertes regroupées en forme d’épi au sommet des tiges. En août, la floraison éclate pour laisser s’envoler dans l’air des milliards de grains de pollen. Et voilà, le mal est répandu!

L’herbe à poux est une mauvaise herbe qui a la faculté de s’établir sur des sites généralement peu favorables au développement des végétaux. On la retrouve aux abords des trottoirs, des ruelles, des voies ferrées, dans les chantiers de construction et les terrains vacants. Vous pouvez même la retrouver dans un recoin du jardin.

1.- Les feuilles sont très découpées, d’un vert uniforme des deux côtés.

2.- Les fleurs en épi sont d’un vert jaunâtre à l’extrémité de la plante.

3.- La tige est ferme, poilue et d’un vert grisâtre qui rougit à la floraison.

4.- Les racines sont courtes et faciles à arracher.

Comment prévenir l’herbe à poux?

Recouvrement du sol par des matériaux inertes :

· Des pierres calcaires concassées

· Des pierres de granite

· Des copeaux de bois

Implantation d’un couvert végétal compétitif :

· Utiliser des semences résistantes qui offriront une compétition végétative à l’herbe à poux

Comment combattre l’herbe à poux?

· Sensibiliser les gens de votre entourage

· Déraciner cette herbe avant sa période de pollinisation (avant août)

· Appliquer un herbicide spécifique à l’herbe à poux

· Utiliser un contrôle biologique par l’intermédiaire d’insectes ou de champignons

La renouée du Japon (bambou japonais)

Comment identifier la renouée et où la trouver?

Cette vivace à croissance rapide atteint 2 à 3 m de hauteur pendant l’été. Ses tiges creuses et noueuses sont semblables à celles du bambou, d’où les appellations de bambou japonais ou de bambou mexicain qu’on lui attribue parfois. À la fin de la saison, elle produit des panicules de fleurs blanc crème.

La renouée du Japon possède des rhizomes qui peuvent s’enfoncer à plus de 2 m de profondeur et s’entendre latéralement sur 7 m! Ces tiges souterraines libèrent des toxines qui empêchent l’établissement d’autres végétaux. En Amérique du Nord, la plante se reproduit essentiellement de façon végétative, mais ce mode de reproduction est fort efficace : un minuscule fragment de tige ou de rhizome peut donner naissance à un nouveau plant. En outre, les fragments de rhizome peuvent demeurer en dormance dans le sol pendant 10 ans. Enfin, l’absence d’ennemi naturel facilite également l’établissement de cette véritable peste.

La renouée du Japon colonise les bords des plans d’eau, les milieux humides, les fossés, les canaux d’irrigation, les abords des routes et les milieux perturbés. Elle est aussi fréquente en milieu urbain. On peut parfois voir ses rhizomes percer l’asphalte! Elle forme des peuplements denses qui étouffent les espèces indigènes, appauvrissant ainsi la diversité biologique des écosystèmes.

Comment combattre la renouée?

L’éradication de la renouée du Japon est extrêmement difficile, aussi faut-il éviter à tout prix de la cultiver. Si la plante est présente dans votre jardin, coupez ses tiges au ras du sol, et ce, à plusieurs reprises pendant la saison, de façon à épuiser ses réserves. Vous devrez procéder ainsi pendant plusieurs années. N’essayez pas de l’arracher : ses rhizomes sont très profonds et vous risquez d’oublier des fragments dans le sol. Ne compostez pas les résidus de taille et ne les jetez pas dans la nature! Prenez soin de ramasser tous les résidus de coupe, mettez-les dans des sacs à ordure et disposez-en lors de la collecte des déchets.

La berce du Caucase

Comment identifier la berce du caucase et où la trouver?

La berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) Cette plante est impressionnante à la fois par ses fleurs, ses feuilles et sa taille.

Hauteur : de 2 à 5 m, de 30 cm à 1 m après une tonte ou une fauche.

Fleur : inflorescence composée d’ombelles aplaties (forme de parapluie inversé) d’une largeur de 20 à 50 cm et comportant des fleurs blanches ou plus rarement roses. L’ombelle principale comporte de cinquante à cent cinquante rayons qui partent tous du même point, chaque rayon supportant une ombellule portant quelques dizaines de fleurs. Floraison juin-juillet.

Tige : verte, robuste, cannelée, creuse, pouvant atteindre de 4 à 10 cm de diamètre à la base, portant des poils blancs et rudes, principalement à la base des tiges, et de nombreuses taches étendues et bien définies de rouge framboise à violet.

Feuille : composée, pouvant atteindre 1,5 mètre de largeur et 3 mètres de longueur, comportant de 1 à 3 folioles profondément découpées et légèrement dentées. Le pétiole est semblable à la tige. Les folioles des feuilles inférieures sont portées sur des pétioles secondaires de moins de 10 centimètres. La face inférieure des feuilles varie de lisse à légèrement écailleuse, est de couleur verte et peut porter des poils. Si des poils sont présents, ils sont blancs et rudes.

Pourquoi l’éradiquer et l’éviter?

La sève de la berce du Caucase contient des toxines qui, activées par le soleil, causent des dommages à la peau, des phytodermatites (brûlures). La sève est exsudée par toutes les parties de la plante. Le contact avec la plante est indolore, mais ses toxines peuvent produire des dermatites jusqu’à 48 heures après l’exposition sur la peau. Après guérison des plaies, des taches brunes ou blanches peuvent persister pendant plusieurs mois, voire quelques années, sur les zones affectées. Pour cette raison, il est important de bien connaître cette plante et de se protéger adéquatement pour l’éliminer.

En plus d’être toxique, la plante est très envahissante. Elle colonise les milieux perturbés et humides par exemple le long des cours d’eau, des fossés, des chemins de fer et des routes. Cette plante se disperse rapidement, car elle produit une grande quantité de graines. Ces graines peuvent survivre jusqu’à 7 ans dans le sol. En plus de se reproduire par ses graines, la multiplication végétative est possible à partir du système racinaire de la plante.

Si vous en trouvez sur votre terrain ou à proximité, n’y touchez pas et appelez un représentant du service de l’urbanisme et de l’environnement au 450-227-1888.
Attention à cette plante que l'on retrouve souvent en forêt et qui se nomme "Berce du Caucase". Un golfeur a été brûlé au deuxième degré.

Une plante toxique envahit le Québec...
Voici d'autres photos pour vous permettre d'identifier la "grande berce", la plus toxique des plantes.
Un simple contact avec la plante brûle la peau.
Soyons vigilants!!!



Source de l'information:

Service de l’urbanisme et de l’environnement

Municipalité de Piedmont | 670, Principale | Piedmont QC J0R 1K0
T.450.227.1888 poste 227 | F. 450-227-6716 | urbanisme@piedmont.qc.ca




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